L'astre du jour se pavanant fièrement au cœur de la nue, une de ces caresses, un de ces halos se faufilant à travers le verre hyalin qui s’érigeait en guise de fenêtre. Lumière chancelante entre deux pas des nuages au sein des cieux, celle-ci venait par moments taquiner ton derme opale ainsi que le myosotis de tes pupilles. Tandis que le crépuscule se profilait à l'horizon, ta mains voguait doucement sous chacun de tes ordres, la plume de ton stylo flétrissant subtilement de diverses lettres chaque parcelle immaculé d'une de tes feuilles de cours. Ton visage venant trôner au creux de la paume d'une de tes mains, tes pupilles se déportaient doucement mais sûrement sur la vue des jardins que t’offraient celles-ci. Ton esprit se faisait petit à petit gangrener par un ennui des plus sinistres, après tout passer une journée entière à réviser face à l'échéance d'un futur partiel accordait son lot de désagréments. Désagréments qui ne cessaient de se faire plus présents à chaque instants, tes paupières chancelant par instant sous la pression démesuré d'une fatigue omniprésente.

C'est alors qu'un soupir franchit le seuil de tes lèvres, tes iris toujours à la recherche d'une quelconque occupation bien plus excitante, amusante, plaisante ou distrayante. Un second soupir se faisant ouïr dans les secondes qui suivirent, tu penchas la tête en arrière la laissant quelque peu se balancer dans l'insondable néant par intermittence. Puis dans un bref mouvement tu finis par te redresser, quittant ton trône d'ébène à la recherche d'un anodin divertissement que la pension ou la soirée naissante pouvait t'allouer. Ainsi un volatil songe vint effleurer ton esprit, tu avais toujours précieusement gardé en mémoire le fait que la pension avait aménagé une salle avec ce que l'on dénommait communément Sauna et Jacuzzi. Un sourire venant habilement étirer tes lèvres autres fois vacantes, tes pas te guidèrent vers l'un des nombreux ameublement de ta chambre que tu ne tardas à ouvrir. Tes doigts vinrent alors délicatement enlacer l'une des serviettes qui s'y trouvaient alors que dans les minutes qui succédèrent à celles-ci tu enfilas un de ces bouts de tissus typique de ceux que tout homme porte lorsqu'il se rend à la piscine ou encore à la plage.

Tes jambes finissant donc par te porter une nouvelle fois. Tu te dirigeas vers la porte de ta chambre qui finit par céder sous un bref mouvement de main. Par la suite tu entamas ta monotone marche dans les couloirs, celle-ci s'étendant entre les divers étages avant que tu arrives au sous sol, là où se trouvait la pièce tant convoité. Découvrant les lieux, tes pupilles d'azur se faisaient bien plus curieuses qu'à l'accoutumé tu entrepris de te dévêtir, gardant simplement un bas. Ta serviette quand à elle prit place non loin du lagon sauvage qui t'attendait patiemment. Enchaînant donc quelques pas qui se révélaient être les derniers entre ton enveloppe charnel et ce bain à remous, tu les engloutis en un temps quasi record. Ta carrure se laissa alors profaner par l'eau ardente de ce bassin, par les douces caresses que t'allouaient ces tumultes. Malgré tout une question resta en suspend aussi insignifiante soit elle … Pourquoi étais tu le seul à profiter de ce plaisir la où il se révélait être des plus délectables ?