Hikaru Mori
► Messages : 2 ► Etudes/Emploi : Prostitué ► Personnage sur l'avatar : Watase Sanetoshi ~ Mawaru Penguindrum
| Sujet: Hikaru Mori ~ Hana-chan Mar 8 Mai - 14:10 | |
| | Surnom(s) : Hana-chan Âge : 19 ans Nationalité : Japonaise Lieu de naissance : Tokyo, Japon Emploi/études : Prostitué à temps pleins Orientation sexuelle : Homosexuel (uke)
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Do you have any question ? • Budget : Faible, car malgré qu'il gagne bien sa vie, peut lui sont autorisé pour se loger. • Réputation : Bonne ! Malgré son mode de vie, Mori-san est toujours de bonne humeur et il est un bon-vivant. • Réside à la pension depuis : 2 semaines • Raison : Pour se cacher et aussi parce que c'est le seul endroit où Masato le laisse aller. • Aime : Les sucreries, les nuits de pluie ou d'orage, passer ses journée à lire, la musique. • N'aime pas : Qu'on le touche sans autorisation ou par surprise, le froid, la viande rouge, être en retard.
À regarder Hikaru, on ne peut le voir comme un véritable prostitué. Toujours bien habillé et surtout souriant, il est du genre à apprécier se divertir. On le voit rarement se lever du mauvais pied, car pour lui, tous moments passés sans être sous la couette est important et vaut la peine d'être chérit. Disons, qu'il passe son temps à tenter de se changer les idées comme aller magasiner, se promener dans la ville, boire un verre, rire, danser, pianoter. Il aime bien se sentir étourdit par les évènements pour ne pas avoir le temps de se rappeler le côté sombre de sa vie. C'est pourquoi d'ailleurs, il déteste le silence. Que ce soit entre lui et un(e) autre ou quand il est seul, il n'en veut pas. Quand il est avec quelqu'un il fait donc la conversation et quand il n'y a que lui, il met de la musique ou allume la télé même s'il ne l'écoute pas la plupart du temps. Autre ce problème de silence, Hikaru est quelqu'un qui ne cache pas vraiment son homosexualité. Il parle beaucoup avec les mains, s'occupe beaucoup de son apparence, replace souvent ses cheveux et il a d'autre mimiques féminins. Disons qu'il est clair pour tout le monde qu'il est un homme à homme. Toutefois, il ne faut pas se faire prendre par son visage de porcelaine, car s'il y a bien quelque chose de masculin chez le prostitué c'est ses réactions lorsqu'on le provoque.
Hika est très tolérant et compatissant, mais s'il y a bien une chose qui le met en colère c'est les insultes liées à son orientation sexuelle. Celui ou celle - parce qu'il ne fait pas de discrimination - qui le traite de tapette est mieux de s'excuser avant de se prendre un poing. Oui, il est délicat, c'est pourquoi il risque de se faire mal en frappant quelqu'un, mais soyez sûr que ce ne sera pas un poing de tapette qu'il lancera. D'ailleurs, peut-être est-ce du courage, de l'inconscience ou encore de la stupidité, mais le prostitué n'aura jamais peur de confronter quelqu'un qui lui ouvre les hostilités. Que ce soit une femme ou un homme baraqué avec pleins de tatouages, Hikaru n'aura pas peur. Pour l'instant, il a eut de la chance, mais il est certain qu'un jour il se fera casser en morceau, mais ce sera au moins dans la dignité.
Si les insultes peuvent le mettre dans une colère noire, une bonne tasse de thé, une petite cigarette ou une fleur lui font toujours plaisir. En fait, toutes petites attentions envers lui sera apprécié. Pour les rares fois qu'il peut se faire chouchouter. Il aime bien les sucreries aussi, mais sans trop parce que le sucré lui donne facilement mal au coeur. Peut-être un chocolat une fois de temps en temps, mais sans plus. Toutefois, les fleurs restent son point faible. Pas besoin d'avoir le plus cher des bouquets. Une seule fleur saura l'émouvoir. Après tout, son surnom est bien Hana qui signifie fleur en japonais.
Pour ce qui est de ses relations, cela dépend beaucoup du sexe de la personne. Avec les femmes, évidemment, il n'a aucun problème. Il aime leur compagnie vu qu'il se reconnait en elles et il adore discuter de tout et de rien, de rire, de parler contre une et complimenter l'autre. Oui, avec les femmes, c'est clair: il a des amies comme des ennemies et il vit très bien avec. Cependant, pour ce qui est des hommes, c'est toujours compliqué. Premièrement, Hikaru a tendance à très facilement s'attacher c'est pourquoi il est souvent blessé, mais ça ne l'a jamais empêcher de continuer à être ainsi. Il se fait beaucoup de scénario qui sont bien souvent uniquement des scénarios. D'ailleurs, il n'a aucun problème avec les bons coups sans rien de sérieux sauf qu'il va plus en souffrir qu'en profiter, car si ce n'est que physique le premier soir, le deuxième sera peut-être mêlé d'un peu de sentiments. Il s'attache trop vite, il le sait. Sauf que, même s'il est vite prit d'émotion, il est affreusement nul en relation sérieuse. Hika n'a jamais apprit à tenir une relation, du moins à être fidèle. Il connait le mot, sait très bien ce qu'il signifie, mais s'il est trop tenté, il pliera. Le problème étant que tout ce qu'il veut, c'est d'être aimé et dans son monde, on le montre en couchant avec l'autre. Tant et aussi longtemps qu'on lui donnera de la douceur, il restera, mais peut-être que demain, un autre lui en donnera plus.
Je déposai mon stylo et plia la lettre qui portait tout mon amour pour petit frère à qui je n'avais même pas dit au revoir. L'émotion me serrait la gorge, contractait ma poitrine avec une telle force... J'étais envahit par la peine sachant que ma moitié était au Japon avec mon coeur et que j'étais ici avec ma tête, dans ce pays étranger qui est plus que dépaysant. Ma culture était différente de la leur et c'était assez perturbant. D'ailleurs, leur anglais était parfois difficile à comprendre à cause de leur accent, quoi qu'ils ne doivent pas bien me comprendre non plus bien que je maîtrise très bien cette langue. Je me surprend même parfois à attendre la visite de Masato juste pour parler avec quelqu'un de la même langue que moi.
Il avait acquis beaucoup de pouvoir en terre nippone au point de se faire trop remarquer. Homme d'affaires qui détenait son réseau de prostitution pour homme d'affaires, il avait commencé à paniquer vu l'étau qui lui serrait la gorge. C'était la première fois que je voyais Masato craindre les forces de l'ordre. Ayant vécu avec lui, moi et mon frère, dans la villa pendant quatre ans, jamais je ne l'avais vu aussi agité et énervé. Je gardais donc Shota loin de lui, anticipant ses colères. Et alors que mon frère était à l'école, Masato m'annonça que nous quittions le Japon dans quelques heures. Évidemment, je ne me suis pas laissé faire sur le coup. Je ne me révoltais que rarement contre lui, vu qu'il gagnait toujours, mais je ne pouvais pas quitter mon pays ni Haruto. C'est à ce moment qu'il me fit la promesse qu'il n'arriverait rien au petit si je venais avec lui. D'ailleurs, je ne fus pas le seul qui partit avec lui. Il amena quatre autres, des femmes aux visages familiers, mais dont je ne connaissais pas les noms, car après avoir vu ma popularité, Masato avait fait de moi son préféré et m'avait séparé des autres prostitués pour ne pas nourrir la jalousie parce que j'avais évidemment de meilleures conditions de vie et des privilèges.
Je soupirai et déposai un baiser sur la lettre avant de sursauter et de me retourner de biais sur ma chaise. Celui qui gardait la clef de ma liberté n'était pas si laid, il était pourtant tout mon contraire. Son être tout entier respirait la force brute et l'arrogance sans compter sa voix grave qui pouvait en faire frissonner plus d'un, autant de peur que d'érotisme. Dans son complet noir, il s'était tourner vers la radio et l'avait éteinte en grimaçant. C'était le silence soudain qui m'avait frappé donc.
-Pourquoi écoutes-tu ça ici ? Nous sommes en Écosse maintenant.
Je m'étais promener aujourd'hui au centre commercial et avait trouvé ce cd de musique traditionnelle japonaise devant lequel j'avais à peine hésiter avant de l'acheter.
-Je l'ai acheter aujourd'hui... et c'est justement parce que nous sommes ici que je l'écoute.
Les mains dans les poches, il s'approcha et se pencha par-dessus mon épaule pour regarder ce qu'il y avait sur mon bureau avant d'obliquer ses lèvres à mon oreille.
-On s'ennuie déjà ?
Je voulu attraper la lettre pour la garder intime, mais il fut plus rapide la dépliant pour la lire. Qu'est-ce que j'espérais ? Je n'avais jamais eu d'intimité. Tout ce que je faisais, il le savait. Je me levai pendant qu'il terminait, attendant son verdict qui vint d'abord avec un sourire en coin.
-Au moins, dans celle-ci tu ne me dénigres pas comparé aux autres. Bien, tu peux lui envoyer si ça te chante.
Il me tendit le bout de papier que je m'empressai de reprendre la gardant contre moi. Le doute me prenait toujours. Masato avait toujours tenu ses promesses, mais pouvais-je réellement lui faire confiance ? Oui, peut-être qu'Haru' était bel et bien en sécurité et que la famille était honnête, mais peut-être allait-elle mal le traiter... Inquiet, je relevai donc la tête vers mon bourreau.
-Tu me jures qu'il sera bien traité ? Qu'il aura une vie normale, qu'il mangera à sa faim et qu'il dormira dans un lit ?
Masato soupira de manière irrité ce qui me fit rabaisser les yeux à nouveau regrettant mon élan de courage. Je ne savais combien de fois je lui avais demandé depuis notre arrivée, il devait en avoir assez de mes questions. Il caressa ma joue du dos de ses doigts avant de me faire relever la tête.
-Cette famille me devait une grosse somme et je leur ai dis que j'effacerais tout s'ils s'occuperaient bien du p'tit. Ils ont dans la quarantaine et l'homme travaille au gouvernement, la femme comme fleuriste. Tu crois qu'une fleuriste donnerait des coups de fouets sur le jeune ? Hum ? Arrête avec ça, c'est pathétique.
Il me lâcha sèchement le visage et se retourna pour sortir. Il devait être venu pour voir où en était ma lettre. J'en avais écrit trois avant celle-ci, les premières ayant été refusées par lui, je dû recommencer. J'hésitai de lui parler de ma requête me torturant la lèvre inférieure de mes dents, puis je lâchai tout d'un coup y allant le tout pour le tout.
-J'aimerais habiter ailleurs.
Il s'arrêta et se tourna très lentement vers moi, le regard froid, mais je ne lâcha pas mon bout.
-Juste un petit endroit à moi, rien de plus. Une minuscule chambre dans un motel, qu'importe ! Tu pourras continuer de me joindre sur mon portable et tu sauras où je suis. Si je manque un seul rendez-vous, tu pourras me punir comme bon te semble. Je veux juste... un peu de temps à moi...
-La maison est assez grande et tu as ta chambre ici, répliqua-t-il du tac-au-tac.
Frustré qu'il ne comprenne pas, je m'emporta sur le coup montant même le ton contre lui.
-Mais tu es toujours là à me surveiller comme un chien !
Je vis à peine sa main levée que je ne vis plus rien ayant fermé les yeux et tourné la tête. J'entendis le bruit qui confirma et la douleur qui vint ensuite. Je portai une main tremblante vers ma joue sentant encore la claque, mais je n'eu pas le temps de réagir qu'il me prit sauvagement la gorge pour me plaquer contre le mur.
-Parce que c'est ce que tu es. Peu importe les breloques que tu portes ou la façon dont tu t'habilles, tu restes un chien, mon chien... Rien d'autre. Tu peux bien te vanter de tes petits privilèges ou de ta pseudo liberté, mais quand t'as un client, tu te fais baiser comme toutes les autres petites putes du monde. Tu veux ton petit coin à toi ? Très bien, mais sache que tu m'appartiendras toujours et que tu m'obéiras au doigt et à oeil, compris, Hika-chan ? Répond !
Il me décolla du mur pour mieux m'y plaquer à nouveau avec violence ce qui m'arracha un petit couinement de douleur. Le regard humide, j'hochai la tête en silence et il me jeta au sol avant de s'éloigner, puis de s'arrêter une deuxième fois.
-Tu ferais mieux d'arrêter de chialer et te préparer. T'as un client dans une heure.
Voyant que je ne bougeais pas, il se retourna.
-Tout de suite ! cria-t-il.
Je sursautai et hochai la tête me relevant pour commencer à sortir mes vêtements tout en essayant d'arrêter de pleurer. Si je pleurais trop, mes yeux allaient être rouge et ça ne faisait pas professionnel. Je n'osais même pas le regarder m'activant silencieusement. Il finit par sortir en claquant la porte et je pu finalement m'arrêter pour respirer un bon coup, pour me reprendre. J'étais si loin de chez moi... si loin de mon petit Haruto... j'étais si loin et personne, non, personne ne pouvait m'aider. Qui pouvait sauver une âme qui n'avait même pas la force de se sauver elle-même ?
| Surnom : Mouton Sexe : Si je me rappelle bien... je crois... Féminin ! C'est ça ! Âge : 18 ans :3 Personnage sur l'avatar : Watase Sanetoshi / Mawaru Penguindrum Comment avez-vous connu le forum ? Une amie :3 Avez-vous lu le règlement ? Bonjour, je suis Robert Autre chose ? Pouet ~
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Dernière édition par Hikaru Mori le Jeu 16 Aoû - 17:25, édité 9 fois |
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